EDF envisage de créer, à l’horizon 2031, une fonderie de recyclage de métaux faiblement radioactifs, dans des bâtiments annexes à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), qui est en train d’être démantelée. Coût de l’opération : 450 millions d’euros.
La centrale Fessenheim reste au cœur des discussions. Un peu plus de quatre ans après sa fermeture, le site est toujours en cours de démantèlement. Un processus long qui devrait perdurer jusqu’en 2042. EDF a de la suite dans les idées : l’énergéticien envisage d’y créer à l’horizon 2031 un Technocentre sur 15 hectares : une usine de recyclage de métaux faiblement radioactifs. L’investissement est de 450 millions d’euros alors que 200 emplois verraient le jour. « L’usine produirait des lingots d’une vingtaine de kilos de métaux conventionnels après un processus de contrôle qui sont voués à toute utilisation. On compte nouer des partenariats avec des fondeurs régionaux pour qu’ils transforment ces lingots pour leurs clients », a expliqué Laurent Jarry, directeur du site EDF de Fessenheim, lors de la présentation du projet.
Celui-ci va déjà faire l’objet d’un débat public entre le 10 octobre et le 7 février 2025 : réunions publiques, consultation de la population pour évoquer les enjeux industriels, socio-économiques, sanitaires et environnementaux. La première grande réunion publique est prévue lundi 14 octobre à 18 h 30 à Fessenheim.
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