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Sorepack : le coup d’avance qui change tout

Chaque année l’entreprise Sorepack transforme 2 000 tonnes de pure cellulose de bois pour produire ses barquettes. Un procédé écoresponsable qui permet au dirigeant Robert Maget parti de 0 il y a 23 ans, d’envisager l’avenir avec gourmandise. L’entreprise culmine désormais à 6 millions d’euros de CA et cherche désormais à étoffer sa présence à l’international.

Publié le 12/04/2024 à 12h41
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Robert Maget, l'homme fort de Sorepack
Chaque année l’entreprise Sorepack transforme 2 000 tonnes de pure cellulose de bois pour produire ses barquettes. Un procédé écoresponsable qui permet au dirigeant Robert Maget parti de 0 il y a 23 ans, d’envisager l’avenir avec gourmandise. L’entreprise culmine désormais à 6 millions d’euros de CA et cherche désormais à étoffer sa présence à l’international.
Publié le 12/04/2024 à 12h41
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Il y a 23 ans, la société rémoise de packaging (Sorepack) naissait dans la capitale Marnaise grâce à l’intuition d’un homme : celle de Robert Maget. En 2001, son expérience en tant que dirigeant dans plusieurs grands groupes agroalimentaires comme Nestlé, Buitoni ou Liebig le conduit à créer une entreprise dont la vocation sera de concevoir et fabriquer des emballages. « Après plusieurs années de tests, de mises au point de moules spécifiques pour élaborer des prototypes, nous avons développé notre produit : des barquettes alimentaires fabriquées à partir de pure cellulose de bois. » Biodégradables, compostables et recyclables, ces barquettes multifonctionnelles, que l’on peut surgeler, stocker et réchauffer au four micro-ondes et traditionnel, permettent de conserver selon les formats entre 150 grammes et 5 kg de denrées alimentaires. « Nous adressons les établissements de restauration collective, les hôpitaux, les cantines scolaires, mais également des grands groupes comme Thiriet, Findus, Tipiak, Carrefour ou Leclerc, et même une compagnie aérienne américaine », illustre le fondateur de l’industriel aujourd’hui basé à Sainte-Menehould dans une usine de 4 200 mètres carrés. « C’est là que nous assurons l’ensemble de la chaîne de production. On reçoit les bobines de cellulose, on les imprime avec de l’encre à l’eau, donc sans solvant et on les forme dans des barquetteuses… », explique Robert Maget. Sorepack parvient aussi à valoriser ses chutes de cellulose en les revendant à l’industriel Lucart à Épinal qui utilise ces « ressources » pour les transformer en papier toilette et essuie-mains. Un procédé qui permet à la structure d’être parfaitement écoresponsable.

Chaque année, Sorepack transforme 2 000 tonnes de cellulose de bois (mais ne communique pas sur le nombre de barquettes produites) afin de produire ses emballages de différentes couleurs et sur lesquels il est possible d’imprimer une marque ou un logo. « C’est ce qui fait notre force par rapport à certaines barquettes moulées en carton », argumente le dirigeant lorsqu’on le questionne sur la concurrence.

Aujourd’hui, le chef d’entreprise parti de 0 il y a deux décennies, réalise 6 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie une trentaine de salariés. Surtout, Sorepack affiche une croissance de 27 % sur les 2 dernières années. « Notre démarche vertueuse est parfaitement dans l’air du temps. Aussi, avec la loi Egalim qui interdira l’utilisation de barquettes en plastique dans les cantines scolaires à partir de 2025, le marché s’ouvre pour nous. »

Cap sur l’international

Afin d’accompagner son développement, Sorepack investit environ 400 000 euros chaque année dans ses outils de production. Grâce à sa bonne santé financière, l’entité cherche désormais à étoffer sa présence à l’international. À date, l’activité à l’export représente 6 % du total et est portée par quelques clients majoritairement localisés en Europe. « L’objectif serait d’atteindre 30 % d’activité à l’export », assure Robert Maget. Une ambition qui s’inscrit dans une stratégie commerciale globale qui conduira Sorepack au doublement de son CA dans les cinq ans à venir. « Nous avons déjà validé l’acquisition d’un terrain d’1 hectare auprès de la communauté de communes de Sainte-Menehould pour anticiper notre expansion. »

Quant à la relève, puisque Robert Maget admet avoir passé l’âge de la retraite : « Je suis toujours opérationnel et je ne compte pas m’arrêter. Mon fils travaille à mes côtés et après avoir assuré diverses fonctions de direction il se concentre actuellement sur le développement commercial France et export. » La suite est assurée !

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