CATEGORIE · SOUS-CATÉGORIE

Deux offres de reprise pour le site de Saint-Avold-Carling

En difficulté financière depuis plusieurs mois et placé sous redressement judiciaire depuis mars, Metex Noovista voit peut-être le bout du tunnel. Sa filiale mosellane, spécialisée dans la chimie verte, suscite l'intérêt de deux repreneurs.

Publié le 02/05/2024 à 13h27
Clock Lecture 3 min
Image principale article
En difficulté financière depuis plusieurs mois et placé sous redressement judiciaire depuis mars, Metex Noovista voit peut-être le bout du tunnel. Sa filiale mosellane, spécialisée dans la chimie verte, suscite l'intérêt de deux repreneurs.
Publié le 02/05/2024 à 13h27
Clock Lecture 1 min

« Le groupe Metex traverse effectivement une période compliquée sur le plan financier pour des raisons exogènes à la plateforme de Carling« , nous indiquait il y a quelques jours Corinne Loigerot, directrice du site TotalEnergies de Carling – Saint-Avold et présidente de Chemesis, le gestionnaire de la plateforme pétrochimique.

40 M€ investis et 50 salariés concernés

Leader de la fermentation industrielle permettant la fabrication d’ingrédients d’origine naturelle destinés aux marchés de la nutrition animale, de la cosmétique et des biopolymères, le groupe Metex avait annoncé le 12 mars dernier, via deux communiqués, « la demande d’ouverture de procédures de redressement judiciaire pour ses filiales opérationnelles Metex Noovista à Saint-Avold, et Metex Noovistago à Amiens« . La raison ? la diminution de plus de 60% de sa trésorerie lors du dernier trimestre 2023 à cause de la concurrence japonaise.

Une surprise puisque la construction de l’usine Metex Noovista, spécialisée dans la chimie verte à base de traitement de sucre de betterave, avait demandé un investissement de 40 millions d’euros en 2021. Son horizon ne paraît pas si bouché que ça et semble même s’éclaircir puisque « les administrateurs judiciaires ont reçu deux offres de reprise portant sur les actifs de Metex Noovista », a-t-on appris ce mardi 30 avril. La date d’audience d’examen de ces offres n’est pas encore connue, mais les 50 salariés du site peuvent souffler un premier ouf de soulagement.

Arnaud Demmerlé

 

Partager
Sur le même thème