Avec 4 000 salariés, la région Grand Est occupe la sixième place sur l’échiquier national, pour la filière caoutchouc.
L’industrie du caoutchouc a fêté en 2023 ses 150 ans d’existence en France. Forcément très liée à l’industrie automobile, en perte de vitesse depuis plusieurs mois, elle cherche à embrayer une nouvelle marche vers l’avant, en accélérant sur l’innovation : la création de pièces qui mêlent caoutchouc, métal et électronique dans l’automobile, l’aéronautique ou la médecine. Plus simple à dire qu’à faire. Dans la région Grand Est, 3 946 salariés travaillaient dans ce secteur en 2022, soit 8 % des 45 000 salariés de l’Hexagone. On dénombre également 69 établissements représentant 56 entreprises (48 % de TPE, 45 % de PME et 7 % d’ETI et grands groupes), soit 9 % du total national.
Quand on pense au caoutchouc, on pense inéluctablement à des pneus et à l’usine Continental de Sarreguemines en Moselle, forte de 1 500 salariés et qui continue à compenser les départs en retraite. « On doit avoir des personnels qualifiés et l’objectif est de ne pas être en difficulté en matière de compétences, car le temps de la formation est de plus en plus long en raison de l’évolution des machines. La règle est donc d’anticiper », explique Emmanuel Giglia, responsable du recrutement, dans les colonnes du Républicain Lorrain. Mais le caoutchouc est aujourd’hui partout dans notre quotidien, aussi bien, par exemple, dans des jouets que pour des outils de pointes sur le plan médical. Parmi les principaux axes de développement, il y a, surtout, le guayule, une plante qui permet l’extraction par broyage de latex pour la production de caoutchouc hypoallergénique. Des représentants de la filière seront présents lors du prochain Show Industrie, les 22 et 23 novembre prochains au Parc des Expositions de Metz
AD