La septième édition du sommet Choose France a lieu ce lundi 13 mai, à Versailles, en présence du président de la République, Emmanuel Macron. Le rendez-vous réunissant plus de 200 PDG étrangers et français sera l'occasion d'annoncer de nouveaux investissements en France. Le Journal de l'Industrie fait le bilan des précédentes éditions pour le Grand Est.
Depuis maintenant sept éditions, c’est l’opération séduction des grands patrons. Le sommet Choose France fait son retour ce lundi 13 mai, où seront présents quelque 200 PDG de sociétés étrangères et une soixantaine de dirigeants de grandes entreprises françaises. Et surtout, le sommet, qui se tiendra en présence du président de la République, Emmanuel Macron, est l’occasion d’annoncer de nombreux investissements, un peu partout sur le territoire français. Dont le Grand Est, qui a déjà vu quelques projets se développer dans le cadre de ce sommet.
En 2022, l’Elysée se satisfaisait de constater que si de nombreux projets se tenaient en Ile-de-France, « un nombre significatifs de projets » se tournaient néanmoins vers les autres régions, dont le Grand Est (11 %). Au lendemain de la crise sanitaire, le sommet Choose France a été ainsi l’occasion pour Astra Zeneca d’annoncer l’investissement de 500 millions d’euros et de 120 emplois répartis entre les Hauts-de-France et le Grand Est. Toujours dans le domaine de la santé, Merck prévoyait un investissement de 175 millions d’euros et 500 emplois crées en Nouvelle-Aquitaine et dans le Grand Est. D’autres entreprises investissaient dans le Grand Est : c’est le cas de Mars (155 millions d’euros et 20 emplois créés dans la région, mais aussi dans les Hauts-de-France et en Occitanie), Norske Skog (260 millions d’euros d’investissement et 50 emplois dans le Grand Est), et BASF (300 millions d’euros et 60 emplois dans le Grand Est).
En 2023, trois projets avaient été annoncés en région Grand Est lors de Choose France. Parmi eux, celui du groupe Sias, spécialiste coréen de plats préparés, de recruter 70 personnes dans son usine de Wisches (Bas-Rhin). Deux autres projets concernaient la Lorraine : la création d’une unité d’assemblage à valeur ajoutée pour créer des dalles de plafond en laine minérale dans l’usine Knauf à Illange, en Moselle (100 millions d’euros d’investissement et 50 emplois créés). Enfin, la création d’une usine de productions de cellule et de modules photovoltaïques à Sarreguemines, par l’entreprise Holosolis, avait été évoquée (710 millions d’euros, 1700 emplois).
Pour cette édition 2024, un investissement de grande ampleur a d’ores et déjà été officialisé avec la création d’un centre de données par Microsoft à Petit-Landau, en Alsace. Le président de la Région Grand Est, Franck Leroy, a salué « une implantation majeure » : « Jamais la Région Grand Est n’a été aussi agile et attractive, elle en fait la démonstration une fois encore ce matin« . A noter également l’investissement du groupe canadien McCain pour ses usines françaises, dont celle installée à Matougues, près de Châlons-en-Champagne, dans la Marne. Cette dernière va bénéficier de 25 millions d’euros d’investissements, selon le groupe, qui explique dans un communiqué que cette somme doit « permettre le remplacement de la friteuse et l’ajout d’une technologie d’enrobage ». Ce lundi, l’usine recevait le président de la République, Emmanuel Macron.
David Leduc