En sortant le chèque à hauteur de 955 millions d’euros, le groupe sidérurgiste ArcelorMittal, basé au Luxembourg et bien implanté en Moselle, acquiert 27,5 % du capital de Vallourec, le spécialiste des tubes sans soudure. Une OPA n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour.
C’était un secret de Polichinelle, c’est désormais officiel. Lancé depuis le 12 mars dernier, le rachat par ArcelorMittal de 65,2 millions d’actions Vallourec au fonds américain Apollo, soit 27,5 % du capital de la société française et 28,4 % de ses droits de vote, est désormais acté. Le sidérurgiste luxembourgeois qui s’appuie sur plusieurs sites en Moselle à Maizières-lès-Metz, Woippy et Florange, a déboursé la bagatelle de 955 millions d’euros pour devenir l’actionnaire de référence du groupe français.
Un nouveau pacte d’actionnaires a été conclu entre Vallourec et ArcelorMittal. Il prévoit notamment l’entrée au conseil de Vallourec d’administrateurs d’ArcelorMittal, à l’instar de Genuino Magalhaes Christino, membre du comité d’audit et du comité des rémunérations. « ArcelorMittal n’a pas l’intention de lancer une offre publique sur les actions restantes de Vallourec au cours des six prochains mois et en informera le marché si son intention venait à évoluer », ont précisé les deux groupes dans des communiqués séparés. Une chose est sûre : ArcelorMittal poursuit sa politique de diversification.