À Sarreguemines, Sarplast Industrie trouve un financement de 250 000 euros

Depuis 1985, Sodiv vient en aide aux PME du Grand Est en leur accordant des prêts participatifs avec un principal mot d’ordre : maintenir ou développer l’emploi dans la région. Plus de 1 000 entreprises ont été financées par la société désormais présidée par Christine Meyer-Forrler, qui a pris le relais de Dominique Schilling. « La Sodiv est une société financière anonyme qui fêtera ses 40 ans d’existence en 2025. Nous avons plusieurs métiers. Nous proposons surtout du prêt participatif classique qui sert l’intégralité du territoire et des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité. Nous le distribuons à 5 %. Ni le dirigeant ni l’entreprise n’ont besoin d’apporter de garanties », explique-t-elle dans les colonnes de La Semaine.

Bien implantée en Alsace, la Sodiv a décidé de passer la vitesse supérieure en Lorraine grâce à un capital rehaussé à hauteur de 15 millions d’euros. « En 2024, avec l’ensemble de nos solutions, nous avons accompagné une quarantaine d’entreprises, mais seulement 20 % qui sont localisées en Lorraine et en Champagne-Ardenne. Il faut rappeler que l’origine de la Sodiv, c’est le Haut-Rhinois. Avec le renforcement du capital, la Région souhaite que nos services se développent sur l’ensemble du Grand Est », poursuit Christine Meyer-Forrler.

De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas que la Sodiv a franchi en apportant une importante aide financière de 250 000 euros à Sarplast Industrie, une entreprise basée à Sarreguemines (Moselle) et spécialisée dans la fabrication de pièces techniques en plastique injecté. De quoi voir l’avenir avec une ambition nouvelle. Elle va investir dans une nouvelle machine, ce quid devrait permettre la création de 9 emplois supplémentaires d’ici 2026.

La Sodiv a également accompagné l’entreprise Sub’Roca à Florange. « Nous sommes en capacité d’intervenir sur des entreprises qui seraient difficilement finançables par les banques, qui peuvent être en situation de redressement judiciaire par exemple. Nous regardons les dossiers sous l’angle emploi et pérennité. C’est un œil différent », a conclu Christine Meyer-Forrler.

Arnaud Demmerlé