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150 emplois et 225 millions d'euros : le projet de Carbios en Meurthe-et-Moselle devient concret

La première pierre de la future usine a été posée jeudi 25 avril à Longlaville.

Publié le 25/04/2024 à 18h36
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Photo : Carbios / Christian Jaquet / Emmanuel Ladent, directeur général de Carbios
La première pierre de la future usine a été posée jeudi 25 avril à Longlaville.
Publié le 25/04/2024 à 18h36
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« Bienvenue chez vous« , introduit Hamdi Toudma. Jeudi 25 avril, à l’occasion de la pose de la première pierre de l’usine de recyclage de plastique portée par l’entreprise Carbios, le maire de Longlaville (Meurthe-et-Moselle) s’est réjoui de l’implantation de l’industriel ultra-innovant sur un terrain de 13,7 hectares localisé sur la commune de 2 500 habitants.

Le site de production devrait être opérationnel à partir de 2025. Il aura une capacité de traitement de 50 000 tonnes de déchets PET (polytéréphtalate d’éthylène) par an, soit l’équivalent de 2,5 milliards de barquettes PET. Une prouesse que ne manque pas de souligner le docteur Philippe Pouletty, président de la société basée à Clermont-Ferrand : « Notre projet, c’est de la très belle science que nous avons réussi à transformer en une technologie qui permettra de nettoyer la planète. »

Cette usine est le résultat d’un investissement total de 225 millions d’euros en partie financé par l’État (30 millions d’euros) via France 2030, opéré par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et par la Région Grand Est à hauteur de 12,5 millions d’euros. Ce projet induira par ailleurs la création de 150 emplois directs et indirects.

« C’est une révolution technologique »

Sur X, Emmanuel Macron a tenu à manifester ses encouragements devant l’envergure du projet : « C’est une révolution technologique qui se concrétise avec la pose de la première pierre de l’usine Carbios à Longlaville : première filière de biorecyclage au monde. Fierté française. Transition écologique et croissance, fabriqué en France et innovation vont de pair », posté le président de la République mercredi 24 avril.

 

 

 

« Notre technologie révolutionnaire de dépolymérisation enzymatique ouvre une nouvelle ère pour le recyclage du plastique et des textiles. Les déchets difficiles à recycler tels que les barquettes alimentaires et les textiles en polyester disposent désormais d’une solution de recyclage circulaire, leur conférant de la valeur et les empêchant ultimement d’être enfouis ou incinérés », rappelle de son côté Emmanuel Ladent, le directeur général de Carbios.

Jonathan Nenich

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